Suivre l’actualité du site

Un petit article technique…

Afin de suivre l’actualité du site, il est possible de s’abonner au flux RSS des articles.

Ouhlà, c’est quoi cette bête…

Il s’agit simplement d’un logiciel, ou d’une option rajoutée à votre navigateur, qui va chercher automatiquement sur les sites auxquels vous êtes abonnés, si on peut y lire de nouveaux articles. A l’époque où j’étais encore sous Window$, j’avais installé RSSOwl (mais il en existe beaucoup d’autres), aujourd’hui, c’est un « plugin » (un bout de programme) ajouté à mon navigateur qui fait le travail : Brief sous Firefox. Concrètement, il permet de savoir lorsque un des sites qui m’intéressent publie un nouvel article sur le web, simplement en lançant l’option Brief. Les nouveaux articles apparaissent alors, ce qui évite de se déplacer sur chaque site pour savoir s’il y a du nouveau ou pas.

Par exemple pour l’Al-Terre-Ferme, voici les liens qui vous permettent de vous abonner au flux :

J’ai personnellement choisi le 2ème, comme ça, je sais quand j’ai écrit un article 😉 En fait, pour moi, c’est seulement un moyen de contrôler que tout fonctionne bien.

Une fois que vous avez cliqué, vous dites avec quel outil vous souhaitez vous abonner au flux, et c’est terminé. Si vous ne comprenez pas ou ne réussissez pas, voici un petit tutoriel pour l’installation de Brief.

A bientôt

Prévisions pour la vente

Vente directe

Pour une petite structure agricole, la seule manière de vivre décemment de sa production est de privilégier la vente directe, voire d’y recourir exclusivement (pas d’intermédiaires, donc meilleure valorisation sans pour autant faire des prix trop élevés pour les consommateurs et absence de pression des grossistes pour faire baisser les prix).

Cela peut se faire de 3 manières principales :

  • la vente à la ferme,
  • les marchés,
  • les associations de consomm’acteurs-producteurs, du type AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, auxquelles certaines associations rajoute un 2ème « P » pour proximité)

Pour moi, l’objectif est d’utiliser ces 3 possibilités, afin de diversifier les débouchés et éviter les invendus.

Cela se fera progressivement.
Tout d’abord, la vente à la ferme permet de vendre directement sa production quelle que soit la quantité à vendre. Dans un contexte de mise en route progressive, cela permet de commencer une vente au moment où la production est encore trop aléatoire pour fournir un groupe de consommateurs.
Ensuite lorsque la production sera plus sûre, la création d’un nouveau groupe de consommateurs au sein de l’AMAP d’Orléans permettrait d’assurer une vente régulière et donc une trésorerie régulière pour la comptabilité. Évidemment à condition que le CA de l’AMAP Terre En Vie soit d’accord.

Concernant les marchés, je n’ai pas envie de les courir tous et d’avoir à charger un utilitaire, de rouler, de déballer la marchandise, d’avoir ensuite à remballer, rentrer, et enfin décharger, tout cela pour une vente aléatoire. Ayant la chance de me retrouver dans un centre ville, j’espère que la future réimplantation d’un vrai marché après la réorganisation du Bourg de Saran, me permettra de trouver suffisamment de « mangeurs » pour mes légumes. Il serait logique que j’y participe puisque la ferme sera à 2 pas (allez, disons 100 m).

Ensuite, il sera peut-être possible d’avoir un stand certains jours par semaine au moment de la sortie des écoles. Ce sera à étudier avec la municipalité.

De la cohérence et du lien

Tout ce qui précède ne concerne pratiquement que les données économiques.

La vente de proximité me permettra aussi mais également à la plupart des « mangeurs » de se passer des transports, donc moins d’énergie dépensée. Pour moi, cela représente également moins de chargement/déchargement et la possibilité de fournir des légumes très frais qui n’auront pas roulé des heures dans un camion.

Mais ce que permet surtout la vente directe, c’est le contact avec les « mangeurs ». Ce contact permet d’avoir un retour direct sur la qualité de la production, d’échanger sur tout et rien (technique, météo ;-), de l’actualité locale ou pas, éventuellement de faire un brin de pédagogie …) et donc de créer/maintenir/développer/entretenir ce fameux « lien social » mis à mal par nos sociétés individualistes. Et puis moi, je n’ai pas envie d’avoir des journées où mes seuls face-à-faces sont avec mes légumes !!!

Vente prévue à partir du printemps 2012

Attention, il n’y a pour l’instant rien à vendre, la production devant débuter au printemps 2012. Les jours et horaires de vente seront alors affichés.

Premier article

C’est parti !
Avant même la création de la ferme, le site internet apparaît.
Cet article est le premier écrit et le premier dans le fil d’actualité, et il ne fait que commencer une longue série.

Les objectifs du site internet de l’Al-terre-ferme sont multiples :
– tout d’abord, se faire connaître et communiquer (c’est à la mode) ;
– pouvoir répondre à un certain nombre de questions que des « mangeurs » (acheteurs de légumes), visiteurs, curieux pourraient avoir sans qu’il aient besoin de me les poser directement ;
– expliquer ma philosophie, la façon dont je conçois aujourd’hui et au fil de son évolution ma ferme et ce qui s’y passe ;
– rendre compte de l’actualité de la ferme, les nouveautés, les éventuels problèmes, les évolutions, les travaux en cours, les appels à coup de main…
– témoigner à propos de mon parcours, mes difficultés, mes réussites, mes échecs, mes combats qui, je l’espère pourront aider d’autres personnes qui se lanceraient dans ce type d’aventure ;
– tenter de reconstituer l’histoire de cette ferme familiale ;
– démontrer que d’autres systèmes agricoles sont possibles ;
– expliquer comment fonctionne une ferme (en tout cas, celle-là), c’est le côté pédagogique ;
– …

Évidemment, d’autres rubriques, idées viendront se rajouter à cette liste déjà longue qui augure de nombreuses heures d’écriture pour les longues soirées d’hiver…

Le site internet, en étant à ses débuts, subira sans doute dans les premiers temps de nombreux changements de forme et de structure.

A suivre…