La semaine dernière, mes tondeuses – comprenez les moutons – ont enfin, après deux ans, pu bénéficier d’une coupe fraîche, bien dégagée derrière les oreilles !
Il s’avère en effet assez difficile de trouver quelqu’un de disponible qui peut assurer ce travail et qui accepte de se déplacer pour quelques bêtes seulement. Et comme je ne suis pas encore équipé pour le moment de l’engin adéquate, je suis obligé de faire appel à quelqu’un.
L’année dernière nous n’avions trouvé personne pour le faire et nos moutons « grossissent » presque à vue d’œil comme le célèbre mouton de Nouvelle-Zélande, avec une épaisseur de laine supplémentaire chaque année.
Le professionnel est trouvé, maintenant : action !
D’abord parquer tout le monde dans un petit enclos, histoire de ne pas trop courir. On met tout le monde ensemble, même ceux qui n’ont pas besoin de la tonte, comme ça, on évite les paniques et les bêlements (et pour nous, les braiments aussi) inutiles.
Ensuite on installe le matériel du pro et on attrape le premier mouton. Le truc, c’est de chopper une patte arrière. Une fois attrapée, en la maintenant fermement, on peut diriger le mouton où l’on veut sans avoir à le traîner ou le porter, ce qui nous arrange bien vu la taille des bestiaux !
Une fois le mouton près de la tondeuse, on l’assoit et on regarde le pro agir. Quand le mouton est assis, il ne bouge quasiment plus et se laisse faire la plupart du temps. Parfois pour le maintenir, il faut lui tenir la tête avec les jambes. Pour tondre, ne jamais tirer sur la laine, sinon cela tire aussi la peau et on risque de la couper.
Un côté puis l’autre, de la tête à la queue. Une fois le mouton tondu, on relâche la prise, le mouton se relève et file rejoindre ses comparses. Et on recommence l’opération avec le suivant.
Quand tout le monde est passé à la coupe (sauf les jeunes de l’année et Lili évidemment), on range. Ça fait un beau paquet de laine. On relâche les bêtes. Les voici ci-dessous une semaine après. L’épreuve n’a pas l’air d’avoir entamé leur appétit.
On a fait ça un peu tard en saison, mais il leur reste quelques mois avant les grands froids pour se refaire un pull, et puis cet hiver, ils auront la possibilité de réintégrer l’étable. Donc pas d’inquiétude.
Un grand merci à Margaux pour la prise des photographies pendant l’opération.