Encore une journée où il a plu quasiment sans arrêt et parfois intensément. Après un automne et un hiver particulièrement humides, le printemps (sur le calendrier en tout cas) continue sur la lancée…
Là, ça pleut fort. Et l’eau à un certain moment, met un peu de temps à s’infiltrer…
Les prés sont gorgés d’eau et toute celle qui tombe en ce moment ne peut que ruisseler. Cette météo n’arrange pas le diagnostic archéologique en cours et les tranchées et fosses creusées par la pelle se remplissent à vue d’œil.
Ça me fait même un petit tourbillon à un endroit
Le trou du compost en train de se faire tamiser est inondé
Chaque passage de la pelle se remplit d’eau…
Les tranchées et les trous un peu plus profonds aussi
Mais vous allez dire « de quoi il se plaint, il a maintenant un couloir de piscine olympique pour lui tout seul !!! »
Le passage de la pelle sur le champ non concerné par le diagnostic
Il y a bien saturation d’eau…
Évidemment ça ne m’arrange pas beaucoup non plus. Ce n’est pas spécialement agréable de travailler sous la pluie, ni de porter des bottes toute la journée, le moindre trou que je fais se remplit instantanément d’eau, les racines des arbustes que j’ai plantés sont elles aussi dans l’eau, les abeilles ne sortent toujours pas (on est en avril !!!) et je ne parle même pas de la préparation de la terre pour les cultures…
La petite tranchée commencée pour l’enclos à venir pleine d’eau, et les groseilliers fraîchement plantés les racines dans l’eau…
En positif ? Les nappes phréatiques se remplissent. Et pour ma part, je suis déjà en retard pour tout, alors un peu plus un peu moins… Ah si, j’allais oublier, enfoncer un poteau dans de l’argile mouillée est bien plus facile que dans de l’argile sèche.