Après la notification pour mon dossier incomplet, je suis retourné voir les services de l’aménagement de la Ville, je suis retourné voir mon architecte, j’ai passé des coups de téléphone et finalement j’ai redéposé aujourd’hui mon dossier qui cette fois-ci semble complet.
Chose à faire et à ne pas faire pour le prochain dossier (liste non exhaustive – penser à la compléter) :
- Lire 3 fois le règlement d’urbanisme pour rentrer dans les clous.
- Si l’on ne rentre pas dans les clous, ou que l’on ne souhaite pas y rentrer, il ne faut pas déposer de dossier puisqu’il reviendra incomplet ou sera refusé.
- S’assurer d’avoir TOUTES les pages du dossier à remplir.
- Ne faire figurer sur le plan que ce qui concerne la demande en cours. Pourquoi ai-je voulu montrer le possible futur parking alors que mon dossier concerne la serre ???
- Considérer qu’aucune information n’est évidente ou va de soi. Il faut tout indiquer. Je veux garder l’eau de pluie qui tombe sur ma serre. D’accord. J’ai une mare à côté pour récupérer l’eau. D’accord. Donc je vais diriger l’eau vers la mare. D’accord. Ça me parait naturel et évident… Mais pour de vrai, comment tu fais ?
- Lorsque l’on remplit un dossier (qu’il faudra rendre en 3 exemplaires), n’en remplir qu’un, mais surtout ne rien oublier dessus, et seulement après le photocopier. Parce que s’il y a quelque chose à modifier sur ce dossier, il faudra penser à modifier les 3 exemplaires…
Bon, concrètement en plus des ajouts sur le dossier parce que tout n’était pas assez clair, voici le plan modifié, qu’il a fallu retravaillé avec l’architecte, donc reprendre rendez-vous avec lui donc forcément attendre qu’il soit à nouveau disponible : nouveaux plans
Et puis le courrier ajouté pour expliquer concrètement comment ça se passe pour les eaux pluviales.
Prévention des risques liés aux eaux pluviales
Afin de prévenir les risques liés aux eaux pluviales issues de la serre, j’ai joint une personne responsable de ces questions à l’Agglo. Elle m’a indiqué que compte tenu des données rappelées ci-dessous, il n’était pas nécessaire de diligenter une étude hydraulique pour constituer le dossier de déclaration préalable.
La mare existante, qui recueillera les eaux pluviales de la serre, a une superficie d’au moins 350m².
En considérant que la profondeur moyenne est de 1m (profondeur sous-évaluée parce que non homogène), cela nous donne un volume total de 350m³ pour ce bassin de rétention.
La serre fait 630m². La surface est en verre, donc le coefficient de récupération (ou d’imperméabilisation est de 95%).
Considérant une pluie décennale de 42mm en 2h (la pluviométrie moyenne du département est de 635mm par an). Le volume d’eau à contenir serait de :
(rappel : 1mm d’eau sur 1m² représente 1 litre d’eau)
42 l. x 630m² x 95 %=25 137 l. soit 25m³ sur 2h (soit moins d’1/14ème de sa capacité maximale)
Cette mare sera également ma réserve d’eau pour l’irrigation de mes cultures. Afin d’avoir une réserve plus conséquente pour les périodes sèches, j’envisage de la recreuser pour augmenter sa capacité. En prenant en moyenne 1m supplémentaire sur 1 tiers de la surface, on gagne plus de 100m³ de capacité de rétention donc plus de 4 fois le volume à contenir d’une pluie décennale sur la serre.
Dernières données, la mare accueillant ces eaux pluviales est au milieu d’une prairie, surface particulièrement apte à contenir les eaux pluviales un bon moment avant restitution, si malgré la nouvelle capacité, la mare venait à déborder… Enfin cette prairie est elle-même traversée par une canalisation des eaux pluviales de la ville dans laquelle sont dirigés les écoulements de 2 sources naturelles issues du terrain. Les eaux seront donc progressivement et naturellement rapatriées vers cette canalisation après les pics de pluies et ne viendront donc pas accentuer les pics d’écoulements publics déjà existants.
Depuis combien de temps je planche sur mon installation ??? Quel revenu ai-je pu tirer, jusqu’à présent, de cette ébauche d’installation ?
Faut vraiment être motivé…