C’était prévu, après maints courriers, formulaires, rencontres et contacts avec différentes personnes, le diagnostic archéologique consécutif à mon dépôt de déclaration préalable pour la serre, devait démarrer aujourd’hui.
Alors ce matin, j’étais sur le pied de guerre à finir de plier la bâche étendue sur une partie du terrain à la fin de l’été dernier pour commencer à étouffer l’herbe (à noter pour une autre fois, que la fin de l’été, c’est trop tard, les hautes herbes ont presque terminé de sécher, contiennent plus de carbone que d’azote et se décomposent donc bien moins vite sous la bâche), et mettre de côté les bouts de la petite serre que j’avais démontée pour les mettre à l’abri de la grosse machine qui ne devrait pas tarder à arriver.
Et à 9h30 comme prévu, le gros camion portant la non moins grosse pelle mécanique, pointait le bout de son pare-choc.
Déplacement de la clôture électrique, ouverture du portail, manœuvre du camion, mise en route de l’engin, descente du camion et la voici qui s’avance, vaguement menaçante…
Et après avoir traversé la future partie de culture en plein champ, elle est arrivée sur mon terrain et a commencé à attaquer la première des tranchées.
Quasiment dès le premier coup de godet, le responsable du diagnostic m’annonce qu’il y a des choses intéressantes à voir.
A la fin de la journée alors que le terrain est bien ravagé, j’ai quand même appris que mon terrain a été occupé par différentes zones, des fossés, des voies, des fosses d’extraction, des types d’argile différents et même qu’à une époque une rivière le traversait d’où la présence d’une veine de sable au milieu de mon argile.
D’ici la fin de la semaine, un autre petit article fera le bilan non-officiel (puisqu’un rapport doit être rédigé pour dresser officiellement l’inventaire des éléments aperçus) de ce diagnostic.
Ce qui est sûr, c’est que si je maintenais mon « aménagement » de serre ou que je lançais une autre construction, il y aura des fouilles sur mon terrain…