Prévisions pour la vente

Vente directe

Pour une petite structure agricole, la seule manière de vivre décemment de sa production est de privilégier la vente directe, voire d’y recourir exclusivement (pas d’intermédiaires, donc meilleure valorisation sans pour autant faire des prix trop élevés pour les consommateurs et absence de pression des grossistes pour faire baisser les prix).

Cela peut se faire de 3 manières principales :

  • la vente à la ferme,
  • les marchés,
  • les associations de consomm’acteurs-producteurs, du type AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, auxquelles certaines associations rajoute un 2ème « P » pour proximité)

Pour moi, l’objectif est d’utiliser ces 3 possibilités, afin de diversifier les débouchés et éviter les invendus.

Cela se fera progressivement.
Tout d’abord, la vente à la ferme permet de vendre directement sa production quelle que soit la quantité à vendre. Dans un contexte de mise en route progressive, cela permet de commencer une vente au moment où la production est encore trop aléatoire pour fournir un groupe de consommateurs.
Ensuite lorsque la production sera plus sûre, la création d’un nouveau groupe de consommateurs au sein de l’AMAP d’Orléans permettrait d’assurer une vente régulière et donc une trésorerie régulière pour la comptabilité. Évidemment à condition que le CA de l’AMAP Terre En Vie soit d’accord.

Concernant les marchés, je n’ai pas envie de les courir tous et d’avoir à charger un utilitaire, de rouler, de déballer la marchandise, d’avoir ensuite à remballer, rentrer, et enfin décharger, tout cela pour une vente aléatoire. Ayant la chance de me retrouver dans un centre ville, j’espère que la future réimplantation d’un vrai marché après la réorganisation du Bourg de Saran, me permettra de trouver suffisamment de « mangeurs » pour mes légumes. Il serait logique que j’y participe puisque la ferme sera à 2 pas (allez, disons 100 m).

Ensuite, il sera peut-être possible d’avoir un stand certains jours par semaine au moment de la sortie des écoles. Ce sera à étudier avec la municipalité.

De la cohérence et du lien

Tout ce qui précède ne concerne pratiquement que les données économiques.

La vente de proximité me permettra aussi mais également à la plupart des « mangeurs » de se passer des transports, donc moins d’énergie dépensée. Pour moi, cela représente également moins de chargement/déchargement et la possibilité de fournir des légumes très frais qui n’auront pas roulé des heures dans un camion.

Mais ce que permet surtout la vente directe, c’est le contact avec les « mangeurs ». Ce contact permet d’avoir un retour direct sur la qualité de la production, d’échanger sur tout et rien (technique, météo ;-), de l’actualité locale ou pas, éventuellement de faire un brin de pédagogie …) et donc de créer/maintenir/développer/entretenir ce fameux « lien social » mis à mal par nos sociétés individualistes. Et puis moi, je n’ai pas envie d’avoir des journées où mes seuls face-à-faces sont avec mes légumes !!!

Vente prévue à partir du printemps 2012

Attention, il n’y a pour l’instant rien à vendre, la production devant débuter au printemps 2012. Les jours et horaires de vente seront alors affichés.