Portes ouvertes

Je voulais mettre l’expression au singulier : une seule porte ouverte au lieu de « portes ouvertes », car pour cette fois, il n’y aura à voir que le possible tracé d’une route et pas encore une production maraîchère, mais finalement, je propose 2 portes ouvertes puisqu’il reste 2 dimanche avant la clôture de l’enquête publique le 23 décembre.

L’idée est de permettre aux personnes qui le souhaitent de se rendre sur place pour constater de visu, et plus seulement sur un plan, le passage d’une voie de 12 mètres de large sur mon terrain.

En effet, un plan donne un aperçu un peu froid d’un projet. Là, sur place vous pourrez constater les possibles dégâts et imaginer le bitume recouvrant ces « plus de 560 m² »… Âmes sensibles s’abstenir !

Vous pourrez également poser des questions, voir les plans, bref vous faire une idée précise des conséquences sur mon terrain d’une voie aussi large.

Dimanche 11 et dimanche 18
de 14h à 16h30 (après il commence déjà à faire sombre)
à l’Al-Terre-Ferme (voir la page localisation)

C’est l’occasion d’une balade en famille, vous pourrez ainsi voir les petits moutons nés il y a 2 semaines et qui ont déjà bien grandi !

Attention, si le temps continue à être humide, il est prudent de prévoir les bottes !

Ainsi, c’est en toute connaissance de cause que vous pourrez aller rencontrer le Commissaire-enquêteur ou aller mettre un mot dans le registre de l’enquête publique.

Querelle est un bien grand mot…

Ce lundi est paru l’article expliquant le différend qui nous oppose la municipalité et moi.

Marion Bonnet, la journaliste de la République du Centre, rédactrice de l’article, avait assisté à la réunion du conseil municipal du 16 septembre dernier. A l’issue, elle m’avait posé quelques questions et pris mes coordonnées pour pouvoir m’interroger plus longuement à la ferme. Finalement à l’époque aucun article n’était sorti.

C’est au mois d’octobre qu’elle est venue prendre en note mes positions face à cette route. D’ailleurs la photo de l’article atteste qu’elle n’est pas venue la semaine dernière ! A l’époque, l’été n’était pas pressé de laisser sa place à l’automne. Je venais de faire faucher. Aujourd’hui, je ne vais vraiment plus sur le terrain en tshirt !

Je m’attendais à voir paraître cet article plus tôt, notamment en novembre lorsque pendant toute une semaine une ou deux pages étaient consacrées exclusivement à Saran. Mais non, l’heure n’était pas encore à la polémique (dans La Rep tout du moins).

C’est donc finalement peu de temps après le début de l’enquête publique qu’arrive cet article, avec grâce à un petit coup de téléphone, les dernières informations de la tentative de négociation de la semaine dernière.

Voici l’article :

Le différend, comme l'enquête est public...

Le premier article à propos de l'Al-Terre-Ferme n'a malheureusement pas grand chose à voir avec l'agriculture (cliquez sur l'article pour le voir en grand)

Donc oui, je trouve que « querelle » est un bien grand mot. Nous sommes en désaccord, mais la discussion n’est pas rompue, les échanges sont francs et cordiaux, et même si l’enquête publique est lancée, je ne désespère pas que nous trouvions un accord avec la municipalité. J’attends d’ailleurs leur réponse concernant ma proposition.

Petit détail, je n’ai pas encore tout à fait terminé de troquer mon habit d’informaticien pour celui de maraîcher. La reconversion est en cours mais n’est pas achevée. A suivre !

Dernier petit détail, il manque un petit tiret dans le nom de la ferme : Al-Terre-Ferme. Mais à part ces détails, mes propos ont été bien retranscrits dans cet article.

J’ai mon triple AAA

Je vous rassure, l’Al-Terre-Ferme n’est pas notée par les agences Standard & Poor’s, ni même Moody’s. Aucun intérêt pour elles et surtout aucun intérêt pour moi. En quoi l’avis d’experts qui font trembler les dirigeants des pays « développés » et des multinationales de la finance pourraient être d’une quelconque utilité. Voilà encore des gens payés très cher pour produire de la destruction sociale.

Mais revenons à nos moutons 😉 (mince, une expression tout à fait appropriée !!!), le AAA désigne en fait les 3 petits agneaux qui sont nés ce matin !

Un 24 novembre !  C’est la première année depuis que les tondeuses ont débarqué à Saran que les naissances sont si tôt en hiver. L’année dernière, ce n’était pas avant janvier.

C’est donc 3 mignonnes petite boules de neige qui sont apparues ce matin brumeux dans un coin du pré. La mère s’est débrouillée toute seule, je n’ai même pas entendu la famille tondeuse me prévenir de la naissance. C’est en faisant le tour du pré que j’ai découvert mon triple AAA.

Je vais pouvoir maintenant profiter des petites queues qui frétillent pendant la tétée.

En étant tout de même vigilant : une brebis n’a que 2 mamelles, donc pour 3 petits, ça fait un peu juste. Souvent il arrive que deux agneaux prennent le dessus et empêchent le troisième d’accéder au lait maternel. J’en serai quitte pour donner le biberon…

Pour l’instant, on va d’abord observer comment ils se débrouillent avant d’intervenir. La brebis n’en est pas à ses premiers agneaux. Ils ont tous les trois l’air bien robustes pour des nouveaux nés, ça peut tout à fait bien se passer, d’autant qu’elle a l’air bien attentive.

Il n’est pas vieux, n’est-ce pas ?

Réunion publique

La semaine prochaine, la Mairie de Saran nous propose une nouvelle réunion publique pour présenter l’état actuel du projet de ré-aménagement du Bourg avec tous les à-côtés (une route qui passe chez moi par exemple).

Comme tous les Saranais, je l’apprends par la couverture du magazine de la ville « Repères ».

Couverture du Repères de novembre 2011

Bien qu’étant directement concerné, je n’ai pas reçu d’invitation pour cette présentation, je n’ai pas pu avoir accès aux derniers plans, une enquête publique doit être ouverte, mais je ne sais pas quand.

C’est difficile de se tenir prêt à réagir…

Quoi qu’il en soit j’irai ce lundi 14 novembre à 19h à la Salle des Fêtes de Saran.

Flashé !

Mon voleur de poule a été flashé.

Pas pris en flagrant délit de maraudage, mais en promenade, l’air de rien, toujours dans un coin d’ombre.

On dit que le coupable revient toujours sur le lieu du crime…

Grossissez les photos si vous voulez l’apercevoir !

Ce jour-là, il n’a pas fait de dégât. Il faut dire que mes rescapés sont à l’abri maintenant.

Allez, en cadeau bonus, parce que c’est vous, le copain héron